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Avec l’ancienne NMA vous pouviez, en gérant vos présentations, espérer augmenter votre nombre de places, c’était long et laborieux mais pas impossible.
Avec RDV Permis c’est terminé !
Pour avoir des places l’administration calcule en fonction du nombre de moniteurs. Pour se faire l’administration à placé le seuil à 5 places/moniteur, la même administration a dit au cours d’une réunion que pour bien fonctionner il faudrait un seuil de 6. Ce seuil n’est pas prévu !
Nos chers technocrates disent aux écoles de conduite si vous embauchez vous aurez plus de places. Attention ce discours est fourbe.
Tout d’abord ne perdons pas de vue qu’il y a une pénurie de moniteurs, donc pour embaucher c’est pas simple. Deuxièmement, du fait de la pénurie, il est probable que les prétentions salariales augmentent. Conclusion il faut que les prix des prestations montent très rapidement et très fortement.
Maintenant imaginons.
Imaginons que dans un département 60 écoles de conduite arrivent à embaucher chacune 1 moniteur. elles vont, légitimement, se dire qu’elles vont avoir chacune 5 places d’examens de plus, c’est logique parce que madame l’administration le leur a dit. Cela fait donc pour l’administration 60×5 = 300 places d’examens à distribuer en plus. Nous savons tous que l’administration n’en a pas les moyens, cette dernière va donc baisser le seuil, imaginons qu’elle le baisse à 3, ce n’est plus 5 places que les écoles auront en plus mais 3 ! Et 3 pour un moniteur cela n’est pas suffisant.
Moralité en embauchant pour avoir des places il y a fort à parier que le seuil baissera et que l’entreprise se retrouvera en difficulté financière mais aussi vis à vis de ses clients, car elle formera plus d’élèves sans avoir assez de places.
Ce discours est exactement le même que lors du lancement de la NMA, en pire, même fourberie !
Conclusion :
A mon avis il faut partir sur le fait que nous n’aurons jamais plus de places, il faut donc augmenter les tarifs pour gagner en rentabilité et avoir suffisamment d’élèves mais sans trop pour pouvoir assumer les examens.
Autre raison pour augmenter rapidement les tarifs c’est qu’il est très difficile de regrouper les élèves, c’est un vrai challenge. Nous constatons ds examens à 1 places, quelque fois deux et à 80kms de l’ae, faites votre calcul avec des frais d’accompagnement encadrés au tarif d’une heure de conduite.
Elles vont avoir plus de places puisqu’avec le système actuel , les auto ecoles qui ont trop de droit peuvent avoir plus d’ajournés et ça rapporte des pépètes…
Et celui qui a un bon taux de reussite n’a pas plus de places et malheureusement internet dit ou le taux de reussite est bon… mais celui la ne peut pas rivaliser avec celui qui a nombre de droits…donc faux débat.
L’idée est que vous avez orienté l’examen pratique vers la privatisation et que le gouvernement prend ses précautions…
L’idee n’est pas que les plateformes profitent puisque vous le dites vous même l’expérimentation des independants est marginale.
La solution est peut être d’arrêter le label qui pompe du temp et qui malheureusement est adulé par les usines a permis de surcroît ont le pire taux de reussite et magouillent pire que les autres.
Nous sommes au pied du mur Philippe.
Je ne partage pas tout cela. Surtout sur le pouvoir que vous voulez bien m’attribuer, je n’ai rien orienté du tout, donner un avis n’est pas orienter je n’en ai pas la prétention.
« Je vous parle d’un temps, que les moins de 20 ans, ne peuvent pas connaître… »
Quand j’ai débuté dans notre profession, l’organisation et l’attribution des examens étaient déjà un rôle dévolu à l’Administration. J’écris volontairement Administration avec une majuscule car, à cette époque, c’était une vraie administration, faite de gens dévoués à leurs missions, en nombre suffisant pour les remplir et possédant une connaissance du terrain et un savoir faire reconnu et apprécié de tous.
Leurs compétence était somme toute assez simple : ils faisaient le job comme on dit aujourd’hui.
Ces fonctionnaires restaient en place, cultivaient l’esprit d’équité républicaine et étaient fiers du devoir accompli.
Et franchement, ça marchait bien pour tout le monde.
Et puis, l’Etat, donc nous tous ne l’oublions pas, a souhaité réduire ses coûts de fonctionnement.
Et oui peuchère ! Moins d’impôts = plus d’électeurs ! C’est gros comme le soleil mais ça marche à chaque coup !
Alors, de coupe budgétaire en RGPP, de méthode Maillet en NMA, nous voici arrivé aujourd’hui à RDV PERMIS…
Et là, quoi dire ? ça marche maaaais, en même temps, ça marche pas. Ah, le « en même temps », en voilà une sacrée marque de fabrique 😉
Ca marche parce que les auto-écoles et les candidats bénéficient toujours de places d’examens mais ça ne marche pas car ce nouveau couteau à découper les parts du gâteau n’a toujours aucune incidence sur la taille du gâteau… Et en plus, ça fait des miettes partout – comprendre : y a de la perte, du gâchis !
Alors, on fait quoi ?
Et bien déjà, on arrête de s’auto-flageller, de se balancer des reproches en travers du visage, de se dénigrer entre différents acteurs du système. Ca fait le jeu de nos nombreux détracteurs qui comptent les points en souriant.
Ensuite, faut se parler, échanger, réfléchir ensemble et ça ça les fait déjà moins sourire nos détracteurs.
Après, sans chercher à faire de prosélytisme, il faut épauler nos organisations professionnelles, chacun à sa manière, avec ses moyens, ses possibilités. Un syndicat n’est efficace que s’il est soutenu par les gens qu’il représente. J’ai été représentant d’une organisation il y a quelques années et quand on me demandait : « mais que font les syndicats ? » je répondais : « RIEN… sans toi ! »
Notre avenir tient aussi dans notre volonté d’être et de rester vertueux. D’être de vrais professionnels, sérieux, responsables et de le faire savoir à nos clients.
Que le monde évolue en bien ou en mal, pour notre part, nous ne pouvons évoluer qu’en bien.
Réapprenons à travailler ensemble, partageons nos idées, arrêtons de ne penser qu’à nous.
RDV PERMIS va entrainer inéluctablement la disparition de PRINTEL, donc plus de messagerie entre établissements. Gardons le contact. Les restaurants rouvrent, organisons des rencontres autour d’un plat. Les centres d’examens quant à eux restent toujours un lieu où l’échange est possible.
RDV PERMIS est peut-être synonyme de cauchemar pour certains qui perdent des places avec le seuil imposé par l’administration. Faites appel à la solidarité des collègues. N’importe quel établissement peut inscrire votre candidat sur son compte. Les échanges de places sont toujours d’actualité !
Enfin, ne pas lâcher la pression sur l’administration. Vous allez vous entendre dire : « on a pas la main, on ne peut rien faire » FAUX ! FAKE NEWS ! BULL SHIT ! La société en charge de la plateforme a développé à l’usage des BER les astuces et contournements nécessaires à éviter l’implosion du système à la première difficulté !
En conclusion, la mort programmée de nos entreprises est loin d’être un fait établi !
Il existe tellement de pistes à explorer, de solutions à inventer qu’il serait dommage de s’enfermer dès à présent dans le cercueil que nos détracteurs nous fabriquent sur mesure !
A nous de faire ce qu’il faut, même s’il faut des fois serrer les dents et s’accrocher, on va y arriver, j’en suis persuadé !
CP.
Un grand merci à Philippe qui laisse le libre accès à toutes les paroles…